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La femme du boulanger s'est enfuie avec un berger. Le boulanger se saoule et ne fait plus de pain. Tous les habitants du village - y compris les ennemis légendaires, l'instituteur et le curé - s'unissent pour retrouver la femme du boulanger. Le marquis prend la direction des opérations...
Ultime adaptation de Giono par Pagnol (ici un passage de Jean le Bleu), La Femme du boulanger (1938), partition musicale pour Raimu et orchestre, est sans doute l'oeuvre la plus célèbre du cinéaste. Chaque scène a acquis le statue de classique, et c'est après avoir vu et revu ce film, un de ses préférés, qu'Orson Welles a demandé - trop tard - à rencontrer Raimu, qu'il jugeait le plus grand acteur du monde.
Un classique de plus dans mes lectures. Je profite toujours de l'été pour lire les histoires de Marcel Pagnol. Ce que j'aime le plus chez ce grand auteur, ce sont ces phrases, ces extraits qui ne vous laissent pas indifférent et là on se dit que c'était un génie de l'écriture. " La femme du boulanger" n'est pas mon préféré de l'écrivain, c'est une histoire qui se lit facilement. Nous y trouvons un boulanger très amoureux de sa femme qui lui épargne les reproches, les insultes malgré le mal être dans lequel il s'est retrouvé durant plusieurs jours... au point de ne plus pouvoir faire de pain. Car le pain, poir être bien fait il doit être fait avec passion et amour mais que se passe t-il alors quand tout cela s'est enfui ?
Lu adolescente, je garde un souvenir prégnant de ce classique.
Le texte est magnifique, la plume métaphorique. Pagnol retranscrit la simplicité et l'authenticité des sentiments avec une rare subtilité !
Spoiler(cliquez pour révéler)Anéanti, le boulanger se morfond et refuse de faire du pain car sa femme s'est enfuie avec un berger sans crier gare. Bouleversé dans son quotidien, tout le village va se mobiliser pour rechercher la fugueuse et la convaincre de revenir. Le passage du retour est l'un des plus beaux de la littérature qu'il m'ait été donné de lire !
Du Pagnol , on est dans une pièce de théâtre rafraîchissante, avec humour comme il sait si bien le faire . Le boulanger est si touchant qu'on en pleurerais presque. On se situe entre rire et larme comme à sont abitude, en simplicité et sans prise de tête parfait à lire en été au bord de l'eau.
Apres m'être aventurée dans les sagas fantastiques !! il faut bien varier ses lectures . Je reviens aux oeuvres basiques et incontestables..Pagnol c'est poétique et vivant... truculent ... ça fait partie des incontournables à avoir dans sa bibliothèque à mon sens... mais chacun ses goûts!
Si cette pièce a du succès encore aujourd'hui, c'est parce que ce n'est pas seulement l'accent marseillais qui fait son succès, mais sa peinture des sentiments amoureux, la dignité d'un homme bouleversé. La peinture des comportements villageois est intemporelle.
La manière dont parlent les personnages m'a un peu étonnée au départ mais on s'y fait et puis ça colle tellement bien aux personnages :)
J'ai trouvé intéressant également les relations entre les personnages : entre ceux qui ne s'apprécient pas mais qui ne savent pas pourquoi et le curé et l'instituteur !! Ça m'a fait rire et en même temps réaliste dans des petits villages à cette époque là :)
L'histoire: Aimable Castanier, boulanger de son état s'installe avec sa femme Aurélie (beaucoup plus jeune que lui) dans un petit village de Haute-Provence.
Le pain d'Aimable a un énorme succès auprès des villageois qui sont pourtant très cancaniers et médisants.
Un jour Aurélie rencontre le berger du marquis et s'enfuit avec lui.
Aimable est complètement secoué et refuse de faire le pain.
Tout le village se mobilise pour retrouver Aurélie.
Ce roman de Pagnol est un chef-d'oeuvre d'émotion et de drôlerie.
Résumé
La femme du boulanger s'est enfuie avec un berger. Le boulanger se saoule et ne fait plus de pain. Tous les habitants du village - y compris les ennemis légendaires, l'instituteur et le curé - s'unissent pour retrouver la femme du boulanger. Le marquis prend la direction des opérations...
Ultime adaptation de Giono par Pagnol (ici un passage de Jean le Bleu), La Femme du boulanger (1938), partition musicale pour Raimu et orchestre, est sans doute l'oeuvre la plus célèbre du cinéaste. Chaque scène a acquis le statue de classique, et c'est après avoir vu et revu ce film, un de ses préférés, qu'Orson Welles a demandé - trop tard - à rencontrer Raimu, qu'il jugeait le plus grand acteur du monde.